Basilique du Sacré Coeur - Eglise catholique à Paris

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La basilique du Sacré-Cœur est la plus belle cathédrale au sommet de Montmartre, que l'on peut voir de n'importe où dans Paris par temps clair.

Historique de la construction

La décision de construire la basilique du Sacré-Cœur est née le 4 septembre 1870, le jour de la proclamation de la IIIe République. Ce jour-là, Mgr Fournier a éclaté avec un discours pathétique que les troupes françaises ont été défaites dans la guerre franco-prussienne comme punition divine pour le « déclin moral » après la Révolution française.

Une société divisée en catholiques dévots et royalistes légitimes d'une part, et démocrates, socialistes et radicaux d'autre part, a été punie. Malgré le fait que certaines sources prétendent que la basilique a été érigée en l'honneur de cinquante mille morts pendant la guerre, selon l'ordre de l'Assemblée nationale en 1873 (en réponse aux souhaits de l'archevêque), la basilique a été construite afin pour expier les péchés de la Commune de Paris.

C'est à Montmartre qu'eut lieu le premier soulèvement de la Commune de Paris, et l'archevêque Darua, qui devint une sorte de martyr de l'Église catholique renaissante, y fut également exécuté. Son successeur affirma qu'en octobre 1872 il eut une vision, et dans les nuages ​​dispersés sur Montmartre, il vit la vérité : « C'est ici, ici, où sont les âmes des martyrs, ici le Sacré-Cœur doit régner, devenir un phare pour la souffrance."

Avec la démission du gouvernement d'Adolphe Thiers en mai 1873, Mgr François Pied exprime une volonté nationale de renouveau spirituel : « L'heure de Dieu est venue », dont l'église du Sacré-Cœur est le principal monument matériel. Toutes les paroisses françaises participent au financement de la future basilique, et la construction elle-même prend plusieurs décennies (1875-1914).

L'architecte du projet était le talentueux créateur Paul Abadi, qui a dépassé plus de soixante-dix-sept rivaux. En 1880, une tentative a été faite d'arrêter la construction lorsque la basilique a été décrite comme « une provocation implacable à la guerre civile ». L'affaire a même fait l'objet d'une discussion au Parlement, où le projet a été défendu par l'archevêque, malgré les prétentions de Georges Clemenceau (futur Premier ministre) que la basilique est une stigmatisation matérielle de la révolution. Une autre tentative d'arrêter les travaux a été empêchée en 1897, bien qu'à ce moment-là presque tout l'intérieur ait été achevé et que le Sacré-Cœur ait fonctionné pendant près de six ans.

Abadi partit dans un autre monde en 1884, ne trouvant que la construction de la fondation, et la construction se poursuivit sous la direction de cinq architectes : Honoré Dume (1884-1886), Jean-Charles Liane (1886-1891), Henri-Pierre-Marie Raoult (1891-1904), Lucien Magnier (1904-1916) et Jean-Louis Houlot (1916-1924). Tous les travaux majeurs ont été achevés en 1914, mais la guerre est intervenue et le temple n'a été consacré qu'en 1919.

L'argent de la basilique, estimé à sept millions de francs français et provenant entièrement de dons, s'est épuisé avant même l'apparition du sol visible. La chapelle provisoire est consacrée en mars 1876 et les dons des pèlerins deviennent la base du budget de la future basilique. Quiconque a laissé un don pouvait poser, par exemple, une brique commémorative.

Le géographe et historien anglais David Harvey a noté que l'écho des « martyrs » peut encore être entendu dans les murs de la basilique. Cette idée est confortée par le fait qu'en 1971, les manifestants, poursuivis par la police, se sont réfugiés au Sacré-Cœur, dans une église « construite sur les cadavres des communards ». Cette déclaration provocatrice a été illustrée avec éloquence dans les tracts qu'ils ont diffusés.

Architecture

La Basilique du Sacré-Creut est une structure architecturale extraordinaire. Il s'agit d'une mission massive qui a réussi à conserver sa couleur blanche éclatante même dans une ville bruyante et parfois sale comme Paris. L'astuce est que le bâtiment a été construit à partir de travertin extrait dans les mines de Château-Landon. Sa principale caractéristique est qu'au contact de l'eau de pluie, la pierre acquiert une teinte blanche.

Ainsi, le temple illumine la capitale de ses murs blancs comme neige. La solution de style général est très inhabituelle - le temple saint est imprégné d'éléments romano-byzantins, ce qui s'oppose clairement à l'excès du baroque français dans la décoration du palais Granier.

De nombreux éléments de conception de la basilique symbolisent des motifs nationalistes : la galerie, qui comporte trois arches, contient des statues en bronze de Sainte Jeanne d'Arc et du roi Saint Louis IX, coulées par le sculpteur Lefebvre, il y a aussi une cloche de dix-neuf tons dit "Savoyarde", coulé à Annecy et érigé pour commémorer l'entrée de la Savoie en France en 1860. Le complexe de la basilique comprend un jardin de méditation avec une fontaine. Le sommet du dôme est ouvert aux touristes, il offre une vue inoubliable sur Paris (l'entrée au sommet est payante).

Décoration d'intérieur

Semblable à l'extérieur, l'intérieur de la basilique est décoré dans le style romano-byzantin, ce qui confère à la « Maison du Seigneur » une atmosphère d'harmonie et de paix. La lumière et certains détails de conception attirent l'attention de manière à se concentrer sur l'abside semi-circulaire. Les vitraux incroyablement beaux ont été détruits par le bombardement de 1944 et remplacés en 1946. Il y a aussi deux éléments importants à l'intérieur qui complètent le ravissant ensemble : la mosaïque et le grand orgue.

La mosaïque de 475 mètres carrés représentant Jésus-Christ est l'une des plus grandes au monde. Jésus est représenté ressuscité, vêtu de vêtements blancs et les mains tendues, comme s'il ouvrait son cœur aux gens. Il est entouré d'adorateurs, dont les saints qui ont défendu la France : la Vierge Marie, saint Michel, sainte Jeanne d'Arc, personnification de la France, offrant la couronne, et le pape Léon XIII.

Le grand orgue de trompette de la Basilique est unanimement considéré comme l'un des plus étonnants non seulement de Paris, mais de toute l'Europe. Cet instrument est la dernière œuvre du célèbre maître Aristide Kawaye-Kol. En raison de sa taille impressionnante et de sa qualité sonore unique, le gouvernement français a reconnu l'orgue comme monument national en 1981.

Heures d'ouverture et règles de visite

La Basilique est ouverte à la visite tous les jours de 6h à 23h. Après 11 heures, seules les personnes inscrites au service de nuit peuvent séjourner sur le territoire de la Basilique.

La basilique du Sacré-Creut étant une église catholique, il existe plusieurs règles de base pour visiter :

  • Les tournages (vidéo et photo) à l'intérieur de la Basilique sont interdits. De l'extérieur, le tournage est autorisé (l'autorisation préalable de l'administration n'est pas requise). Des photographies à usage non commercial peuvent être achetées sur le terrain de la Basilique ;
  • Gardez le silence sur le territoire de la Basilique, parlez à voix basse pour ne pas déranger ceux qui prient ;
  • Afin de faire preuve de respect envers le temple, l'entrée de la plage, les vêtements trop ouverts et provocants est interdite.

Où se trouve-t-il et comment s'y rendre

Adresse : 35 Rue du Chevalier de la Barre, 75018 Paris, France

Métro:

  • Depuis la gare Jules Joffrin (M 12) sur Montmartrobus - arrêt Place du Tertre
  • Depuis la gare de Pigall (M 12 ou M 2) sur Montmartrobus - arrêt (arrêt Norvins)
  • Depuis la gare d'Anvers (M 2) en téléphérique ou à pied
  • Depuis la gare d'Abbes en télécabine ou à pied

En bus:

Bus numérotés 30, 31, 80 et 85 (arrêt Anvers Sacr-Coeur).

Basilique du Sacré Coeur à Paris sur la carte

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