Un petit pays au sud-est de la côte de la mer Noire dans la langue des peuples autochtones - l'Abkhaze s'appelle Apsny. Ce mot est traduit par « le pays de l'âme ». Il est difficile de discuter avec un tel nom. Ceci est confirmé par les nombreux temples d'Abkhazie. Un séjour dans le cadre de la beauté étonnante de la nature, la détente sur les plages de galets est un séjour pour l'âme.
Il est impossible de ne pas admirer les montagnes pittoresques qui occupent 70% du territoire. Le célèbre lac Ritsa, la grotte du Nouvel Athos, la montagne Dombai-Ugleya et bien d'autres sont connus dans le monde entier. Ce n'est pas sans raison qu'il existe une légende sur l'origine du pays : Dieu a donné aux Abkhazes le lieu qu'il a laissé pour lui-même. Les objets indispensables de la visite par les touristes sont les anciens temples d'Abkhazie.
Temple de Pitsunda
La cathédrale Saint-André le Premier-Call, située sur le territoire de la réserve Great Pituint au centre de Pitsunda, est le monument le plus brillant du christianisme. Il a été érigé au 4ème siècle après JC. NS. en l'honneur du saint apôtre qui a prêché la foi du Christ au 1er siècle après JC. Il est considéré comme le fondateur de l'église abkhaze avec Simon Kananit. Leurs reliques reposent dans le tombeau de la cathédrale.
La cathédrale patriarcale (son autre nom) a reçu son aspect actuel au 10ème siècle. La magnifique structure impressionne par son architecture puissante, rappelant une forteresse. Les murs épais, construits en pierre sauvage et en brique, sont impressionnants en puissance. Au bas du bâtiment se trouve un tombeau peint de fresques étonnantes.
En 1975, la cathédrale a été transformée en salle de concert. Icônes, mosaïques, croix ont été emportées au musée de Tbilissi. Un orgue rare de fabrication allemande au son unique a été installé dans la salle. Des foules de gens viennent ici pour voir la cathédrale, les ruines d'autres bâtiments anciens et écouter de la musique d'orgue. Des peintures médiévales ont été conservées à l'intérieur du sanctuaire, la coupole est ornée d'une fresque avec le visage du Christ.
Les visiteurs montent, assis sur de petits balcons, d'où la scène avec l'orgue est clairement visible. Le son est si fort que les vibrations émiettent la peinture des fresques. Maintenant, la question du transfert de l'instrument à un autre endroit est en cours de décision afin de préserver les précieuses peintures.
Église de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie
Un chef-d'œuvre reconnu de l'architecture qui incarne la religion chrétienne. Le seul au pays à avoir conservé son aspect authentique. Une bâtisse unique du Xe siècle est située dans le village. Lykhny, dans la clairière de Lykhnashty. Le dernier millénaire n'a pratiquement pas affecté l'église, mais afin d'éviter des dommages, le monument religieux est désormais protégé de la pluie par un auvent.
C'est un exemple précieux de l'église du Caucase du Nord, qui a été construite par des architectes abkhazes sur ordre des évêques. À l'ère de la plantation dans le pays du paganisme, il est resté orthodoxe, étant sous la protection des princes Shervashidze. L'un des fils du prince est enterré dans l'église. Après 10 ans d'oubli (1820-30), lorsque l'armée russe est entrée dans le village, l'église a recommencé à fonctionner.
L'architecture de l'église est intéressante. Elle ressemble à une cathédrale à coupole croisée, mais contrairement à d'autres structures de ce type, elle a un petit diamètre de dôme, une huile étroite et un transept. Aussi inhabituelles sont 2 annexes, de l'ouest et du sud, sorte de synthèse d'un vestibule et d'un portique. Aujourd'hui, cet objet est activement visité par les touristes et les résidents de la république.
On ne peut s'empêcher d'être émerveillé par les murs millénaires qui se dressent depuis 1000 ans. Elles sont bordées de calcaire taillé et de briques. La riche peinture (XIVe siècle) recouvrant les murs intérieurs est étonnante. L'image de la Mère de Dieu avec le bébé dans ses bras est expressive, entourée de 2 anges (au centre de la vipère). Les anges et les saints, Jésus-Christ, Abraham, Jean-Baptiste, etc. sont représentés avec talent.
Nouveau monastère Athos Simon-Cananite
Le monument de renommée mondiale, le complexe religieux et le site de pèlerinage - le monastère est situé sur le mont Athos. Il a été créé par des moines grecs en 1875 et nommé d'après l'apôtre Simon le Cananéen. Il a été tué en tant que prédicateur du christianisme au 1er siècle. n.m. Légionnaires romains. L'endroit où Simon a vécu dans une petite grotte est vénéré comme un saint.
La construction du monastère a été complètement achevée au début du 20ème siècle. Au fil des années, tout un complexe d'édifices religieux avec un territoire bien aménagé s'est créé. Des trottoirs pavés, une jetée, des allées de parc ont fait leur apparition, des abords et des entrées de l'objet ont été décorés.
Au total, 6 églises ont été construites ici, parmi lesquelles la cathédrale Panteleimon domine. C'est un véritable joyau architectural parmi d'autres sanctuaires. Érigé en 1900 en l'honneur de Saint Panteleimon, il est de style néo-byzantin. Ses 5 dômes s'élèvent fièrement, le plus haut d'entre eux (40 m) est le central.
Le chemin des pécheurs mène à la cathédrale, en passant par laquelle on est libéré des péchés. La décoration intérieure est exceptionnellement belle : les fresques, les icônes sont de véritables œuvres d'art. Le long du périmètre du quadrilatère, il y a 5 autres églises : l'Ascension du Seigneur, André le Premier Appelé, le Martyr Jérôme, les Pères Moines d'Athos et la Mère de Dieu le Rédempteur.
La cathédrale Blagovechtchensky
La décoration architecturale du centre de Sukhum - la cathédrale de l'Annonciation attire l'attention par ses lignes gracieuses et sa beauté. Son dôme brillant avec une croix est clairement visible depuis la mer. Il a été érigé en 1909 par des moines grecs en l'honneur de St. Nicolas. Plus tard, il est devenu connu sous le nom de Blagoveshchensky, acquérant le statut de cathédrale du diocèse de Sukhum-Abkhaze.
Des métropolites abkhazes restent ici aujourd'hui, des clercs sont ordonnés. Construit dans un style néo-byzantin, le bâtiment blanc a fière allure après rénovation en 2010. Un nouveau dôme a été installé en utilisant les technologies les plus modernes.
Les alvéoles du dôme sont en acier inoxydable recouvert d'une couche de nitrotitane imitant la dorure. Des sanctuaires orthodoxes uniques sont conservés à l'intérieur. Les paroissiens vénèrent des images de saints représentant des icônes, notamment André le Premier Appelé, Jean Chrysostome et d'autres.
Il y a une vraie rareté ici - l'icône de Panteleimon avec les reliques du saint guérisseur. Jusqu'en 1990, les cendres de Jean Chrysostome étaient conservées dans la cathédrale, qui a ensuite été transférée au temple de Kaman. Les paroissiens vénèrent particulièrement les visages iconographiques de saint Simon le Cananéen, la Mère de Dieu ibérique. En commémoration de Nicolas le Wonderworker, des services ont lieu dans la chapelle qui porte son nom. Il y a une école du dimanche à la cathédrale.
Abaata
Un site touristique populaire est situé à Gagra, sur le territoire du parc balnéaire. Il s'agit de l'ancienne forteresse d'Abaata (4-5 c), construite par les Abkhazes comme structure défensive. Il a été à plusieurs reprises endommagé et reconstruit. Pendant deux siècles (14-15 s.) la forteresse fut la propriété des Génois, qui fondèrent le poste de traite de Kakara (Gagra).
Actuellement, le monument médiéval continue de se dégrader. Le mur face à la mer est presque entièrement détruit par les tempêtes. Le territoire est aujourd'hui utilisé par les hommes d'affaires pour attirer les touristes. Un hôtel, des commerces, un restaurant y sont construits.
L'église chrétienne bien conservée de l'Intercession de la Très Sainte Théotokos (Abaata) est le centre d'attention des touristes et des habitants. C'est l'un des monuments les plus anciens du pays et est placé sous le patronage de l'Orthodoxie non canonique. Tous les services divins et cérémonies ont lieu ici.
Extérieurement, le bâtiment semble modeste et simple, son architecture est dénuée de tout excès. La croix de Bolnisi, symbole du style géorgien du Ve siècle, est sculptée sur la façade ouest en dalles de calcaire. Il n'y a pas de riches peintures et décorations à l'intérieur, mais cela n'enlève rien à la dignité d'un monument authentique.
Temple de Simon le Cananéen
Le grand intérêt des vacanciers pour le Nouvel Athos (Anakopia dans les temps anciens) est un monument de l'architecture de l'église du 10ème siècle - l'église de Simon le Cananéen. C'est ici que le prédicateur du christianisme s'est installé après avoir erré au milieu du 1er siècle, ici il a été exécuté par les Romains.Sur le lieu de sa sépulture, conservé dans la mémoire des croyants, plus tard un temple fut construit en son honneur.
Après la reconnaissance officielle de l'orthodoxie, l'église de Simon le Cananéen est devenue le centre religieux du diocèse d'Anakopian. La construction de type grec, en pierre sauvage, a été détruite et reconstruite plus d'une fois. En 1875-82. l'église a subi une restauration complète par les moines.
La dernière reconstruction du bâtiment après la période de l'oubli a eu lieu en 1956. Les fresques murales ont été partiellement restaurées. Il est actuellement ouvert aux visiteurs. Des offices divins, des mariages, des baptêmes ont lieu. Simon le Cananéen est réputé être le saint patron du bonheur familial et du mariage. Des centaines de pèlerins se précipitent sous ses voûtes le 23 mai (anniversaire du saint).
Ils participent à la procession, demandent bien-être et amour en famille. Sur les murs du sanctuaire, 2 inscriptions en grec ont été conservées - une au-dessus du portique sud, la seconde sur la façade est. Ils sont classés monuments ethnographiques. Supports gracieux, arcs, voûtes, plastique expressif des murs donnent à l'église une vue magnifique.
Temple Tsandripshsky
Un monument unique de l'antiquité (5-6 c) - l'un des premiers sanctuaires est situé dans le village. Tsandripsh. A l'époque byzantine, ce village était la capitale de la Sanigia, un état qui fut ensuite annexé à l'Abkhazie. La structure, cachée dans des fourrés denses, est d'un grand intérêt pour les spécialistes et les amateurs d'antiquité. L'architecture complexe de la basilique avec de nombreux arcs, des nefs latérales et une abside ne nous permet pas de définir avec précision le style et de trouver son analogue.
Des fourrés denses de palmiers, de cyprès, de buissons entourent les ruines grises. Malgré de nombreuses destructions, les puissants murs voûtés font une impression indélébile. L'abside, la niche de l'autel, le mur sud et la chapelle sont bien conservés ici. Il ne reste que des fragments de la voûte en plein cintre. Les restes des colonnes autrefois puissantes sont visibles devant l'entrée centrale.
L'élément central de l'abside en 3 parties a fière allure. Les fragments de l'autel latéral nord peuvent être utilisés pour reconstituer sa vue complète. Les restes des murs intérieurs mettent en valeur la splendeur des intérieurs. Aujourd'hui, l'autel est séparé par une cloison en bois pour la préservation. Des services y sont parfois organisés. Les vestiges majestueux d'un bâtiment rare crient simplement à la restauration.
Temple d'Ilor
Un site religieux populaire parmi les croyants se trouve à Ilora, un petit village. Construit au XIe siècle. et porte le nom de George le Victorieux. Dès le moment de sa construction, il était connu comme un exemple de riche décoration intérieure. Des récipients pour la liturgie en or et en argent, une coupe du trône en or, une épée pliante en argent, des icônes forgées avec des cadres en argent étaient conservés dans une luxueuse sacristie.
L'une des icônes en argent représentant Georges d'Ilor est considérée comme miraculeuse. Des pèlerins et des missionnaires de différents pays venaient ici pour l'adorer. Selon les paroissiens, l'icône d'Eustathius d'Apsilsky, qui a été torturé dans la ville arabe de Haran (738), a également un pouvoir miraculeux.
Au 19ème siècle, une toiture en fer a été réalisée dans une église délabrée, les murs ont été recouverts d'une couche de plâtre. Les artisans ont conservé tous les bas-reliefs et inscriptions sur les murs de façade, recréé l'authentique clôture en pavés. Après la période de fermeture soviétique, l'église a retrouvé sa grandeur d'antan, profitant de l'extraordinaire popularité des croyants et des touristes.
Chaque année, le jour de la Saint-Georges (21 octobre), avec un grand rassemblement de personnes, une liturgie solennelle est organisée ici. La beauté extérieure du bâtiment blanc comme neige ne peut qu'étonner.
Temple d'Anacopia
Quiconque visite la montagne Iverskaya au moins une fois peut toucher l'histoire ancienne, ressentir le souffle du passé lointain dans le présent. Il est situé à proximité du Nouvel Athos. Mais la montagne elle-même n'est pas si intéressante pour les voyageurs, mais l'ancienne forteresse d'Anakopia est le premier centre du christianisme dans le pays.
La citadelle a été érigée au sommet de la montagne au 4ème siècle à une altitude de 345 m au-dessus du niveau de la mer et a été nommée Anakopia. Derrière les puissants murs de pierre, il y avait 2 tours, un puits de siège et un temple Anakopia. Il était dédié au grand martyr Théodore Tiron. À une certaine époque, il était célèbre pour l'image miraculeuse de la Très Sainte Théotokos. Il existe une légende sur l'icône, qui raconte son apparition miraculeuse dans la forteresse.
Le site religieux est construit sur une élévation au centre du territoire. Il est composé de blocs de calcaire et de gros galets, entrecoupés de briques. Les niches de fenêtre sont finies avec ce dernier. L'église a presque complètement perdu son aspect d'origine à la suite de plusieurs reconstructions. La niche de l'autel en forme d'abside large est bien conservée.
Ici sont conservées des dalles de calcaire avec des inscriptions grecques et des images de cyprès, de poissons, de croix, symbolisant le christianisme primitif. Ces fragments ont été retirés des murs du bâtiment. Les faits capturés dans les manuscrits médiévaux témoignent des miracles de guérison donnés par l'image de la Très Sainte Théotokos. Aujourd'hui, de nombreux visiteurs viennent ici pour inspecter les ruines nobles.
Cathédrale de Bédia
Le petit village d'Agu-Bedia est largement connu non seulement dans toute l'Abkhazie, mais aussi au-delà de ses frontières. L'ancien temple de Bedia construit sous le règne du roi abkhaze Bagrat III (999) l'a rendu célèbre. L'endroit qu'il a choisi parmi les montagnes a fait de la cathédrale et des bâtiments environnants une citadelle fiable. Le jour de l'ouverture du sanctuaire, le roi et la reine mère ont présenté une coupe d'or (calice) au temple.
Aujourd'hui, un vaisseau de valeur et un magnifique bijou sont conservés au musée d'art de Tbilissi. La structure en forme de dôme croisé a été consacrée en l'honneur de l'icône Blakherna de la Mère de Dieu (aujourd'hui au nord-ouest d'Istanbul). Actuellement, l'image de la patronne des empereurs byzantins est conservée dans la cathédrale de l'Assomption à Moscou.
La cathédrale de Bedia a été construite dans le style byzantin, son architecture incarnait les caractéristiques d'autres monuments du christianisme de cette époque. Les murs massifs sont en pierre grise brute. L'espace intérieur est divisé en 3 pièces : le hall central et 2 latéraux, séparés de celui-ci par une colonnade voûtée. Il ne reste que quelques fragments des peintures murales.
Le mur ouest est décoré de l'image de l'empereur byzantin Constantin en tant que protecteur des chrétiens. La cathédrale de Bedia était en activité jusqu'à l'invasion ottomane au début du XVIIe siècle. Pendant près de 2 siècles, il a été abandonné et a subi une restauration à la fin du XVIIIe siècle. Ses façades et sa coupole ont été rénovées. Près du monument religieux, vous pouvez voir les ruines du palais épiscopal - un objet de tourisme par les touristes.
